« La Bio comme un cheminement, pas une fin en soi. »
Apprendre à mieux connaître mes terroirs. Apprendre à maîtriser mes cépages (cette Négrette s'avère parfois capricieuse). S'équiper, comprendre, tester. Le travail du sol, les engrais verts, la confusion sexuelle... Protéger mes vignes et la nature en même temps... Jusqu'en 2019 où j'entame ma conversion en Bio. Enfin prêt !
Pour autant, je pense que ce n'est pas parce qu'on est en bio qu'on doit travailler avec les bœufs. Les outils de travail du sol ne cessent de se perfectionner par exemple ; nous nous devons d'innover collectivement, sans cesse.
Si j'ai changé de méthode ? Sans aucun doute... On ne passe pas d'un modèle productiviste à deux doigts du tout chimique à une production raisonnée d'un claquement de doigts. Je pourrais dire que le déclic a été lors de mon stage de BTS chez ce pionnier de la biodynamie qui avait 20 ans d'avance sur nous tous... Je pourrais aussi dire banalement que je veux laisser une Terre propre à nos enfants... La réalité est sans doute plus complexe et plus progressive.